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Thomas Guillaud-Bataille est un "athée paradoxal" : il aime la Bible, les églises et le blasphème. Il questionne ses racines chrétiennes, son rapport ambigu au christianisme, à la transcendance, à la foi. Il tisse une constellation hybride dont il interroge joyeusement l'héritage. 15 avril 2019 après Jésus-Christ : Notre-Dame de Paris brûle, sa charpente centenaire tombe en cendres sous les yeux et les smartphones médusés du monde entier. Et Thomas Guillaud-Bataille s'interroge sur ses racines chrétiennes. Commence alors un journal de bord sonore où vont se croiser Notre-Dame en flammes, sa fille, sa mère, la Pieta de Michel-Ange, l'apôtre Thomas, son fils, son père, Jean-Jacques Goldman, Pasolini, un faux moine et un vrai prêtre. À travers le récit de quelques épisodes de sa vie, Thomas Guillaud-Bataille questionne son rapport ambigu au christianisme et à l'idée de transcendance. Il se livre à des confessions : les confessions d'un athée paradoxal, qui aime la Bible, les églises et le blasphème. Il imagine aussi Dieu, il le fantasme, il se pose des questions radiophoniques à son sujet : À quoi ressemble sa voix ? Dieu nous entend-il ? Dieu a-t-il créé les sons du monde ? Et si oui, comment ? Si Dieu existait, ne serait-il pas le plus dément des créateurs sonores, capable de mixer en direct tous les sons du monde ? Et c'est quoi la marque de son logiciel de montage, à Dieu ? Réalisation Thomas Guillaud-Bataille. Mixage Vincent Venet